Umfassender Leitfaden zur Krankenversicherung für Grenzgänger

Frontaliers en Suisse

Comparez toutes les caisses maladie en Suisse en moins de 2 minutes

Krankenkasse vergleichen

Que sont les frontaliers ?

Les frontaliers sont des salariés ou des travailleurs indépendants qui vivent dans un pays et qui travaillent et font régulièrement la navette de l’autre côté de la frontière d’un pays voisin. La résidence et le lieu de travail se trouvent donc dans deux pays différents. Selon le droit de l’UE, un travailleur frontalier est une personne qui vit dans un pays de l’UE, travaille dans un autre et retourne chez elle dans son pays d’origine, généralement quotidiennement, mais au moins une fois par semaine. En matière d’assurance sociale, le principe général s’applique selon lequel les travailleurs frontaliers doivent être assurés selon le système du pays dans lequel le travail a lieu. Il existe cependant des exceptions et des particularités.

Bon à savoir

  • La couverture d'assurance prend fin lorsque vous travaillez en Suisse, lorsque le permis de séjour G expire ou est révoqué, lorsque la personne assurée décède ou décide de ne pas être soumise à l'assurance maladie suisse.

Renseignez-vous à temps sur votre lieu de travail

Vivre dans un pays et travailler dans un autre : cela est désormais possible en Europe grâce à la consolidation de l’espace économique européen. Cependant, des différences subsistent, notamment en matière de sécurité sociale. Les frontaliers évoluent donc dans deux univers juridiques différents. Il est donc important de se renseigner à l’avance sur la réglementation du nouveau lieu de travail.

Où dois-je souscrire une assurance en tant que frontalier ?

En principe, vous vous assurez dans le pays dans lequel vous vivez, c’est-à-dire là où se trouve votre soi-disant centre de vie. Cela s’applique particulièrement à l’assurance des biens, c’est-à-dire à l’inventaire du ménage, à la responsabilité civile ou à la protection juridique. Cependant, lorsqu’il s’agit d’assurance sociale, elle est souscrite dans le pays où vous travaillez. Les frontaliers sont donc soumis à la loi de sécurité sociale du pays dans lequel ils travaillent.

Toutefois, des réglementations particulières s’appliquent aux frontaliers vers la Suisse, que nous allons maintenant vous expliquer.

Règlementation pour les frontaliers suisses

Pour les frontaliers qui travaillent en Suisse, la particularité est que le lieu de travail se trouve dans un pays tiers. Le droit de l’UE ne s’applique donc pas automatiquement ici. Toutefois, la législation est désormais harmonisée grâce à un certain nombre de traités bilatéraux entre la Suisse et l’UE.

Cela donne aux frontaliers de l’UE vers la Suisse une sécurité juridique – également en matière d’assurance frontalière.

Assurance maladie en Suisse

Le principe du lieu de travail s’applique généralement aux frontaliers vers la Suisse. Celui-ci stipule que les frontaliers doivent souscrire une assurance maladie dans les trois mois suivant leur entrée en activité. En Suisse, les frontaliers disposent de trois options. En outre, le droit d’option et le droit de choisir un traitement en Suisse accordent certaines libertés aux frontaliers.

Choix d’assurance et de traitement

Les frontaliers des pays de l’UE/AELE vers la Suisse bénéficient d’un droit d’option en matière d’assurance maladie. Vous pouvez souscrire une assurance maladie selon le droit suisse ou vous exempter de l’obligation d’assurance suisse (inscription de l’option à la caisse maladie du canton de votre lieu de travail dans les trois mois suivant le début de votre emploi). Il est alors possible de souscrire une assurance dans le pays de résidence. L’inconvénient : les employeurs suisses ne paient pas de cotisations patronales – les salariés supportent eux-mêmes cent pour cent des cotisations.

En outre, la décision relative à l’une des options est contraignante pour toute la durée du statut de frontalier. Un changement n’est pas possible si l’état civil change, par ex. B. ne change pas par le mariage ou la naissance d’un enfant.

Les personnes résidant en France qui souhaitent exercer leur option doivent remplir dans un délai de 3 mois le formulaire « Choix du système d’assurance applicable » et le faire délivrer par la Caisse-primaire d’assurance-maladie française (CPAM). l’autorité compétente en Suisse.

Depuis le 1er juin 2014, les frontaliers français ne peuvent exercer que l’option entre la sécurité sociale française et l’assurance maladie obligatoire suisse (LAMal). La souscription à une assurance maladie privée est interdite. En raison de ce changement de loi, il n’est généralement plus possible de passer au système d’assurance maladie suisse. Cet arrêté s’applique à tous les frontaliers français (y compris les citoyens suisses).

Frontaliers originaires d'un pays tiers à l'UE/AELE

Les frontaliers originaires d’un pays tiers à l’UE/AELE et leurs proches qui ne travaillent pas sont couverts sur demande par l’assurance maladie suisse. La demande doit être introduite dans les trois mois suivant le début de la validité du titre de séjour G. Passé ce délai, la couverture d’assurance débute dès l’adhésion.

La couverture d’assurance prend fin lorsque vous travaillez en Suisse, lorsque le permis de séjour G expire ou est révoqué, lorsque la personne assurée décède ou lorsqu’elle décide de ne pas participer à l’assurance maladie suisse.

3 variantes d'assurance maladie

En tant que frontalier des pays de l’UE/AELE vers la Suisse, vous pouvez choisir où et comment vous souhaitez vous assurer. Vous disposez de trois possibilités, qui diffèrent par le calcul des cotisations, l’étendue des prestations et la possibilité de coassurance des membres de la famille :

Exemple Allemagne :

1 option: l’assurance maladie suisse

En Suisse, il n’existe pas de système « dual » d’assurance maladie légale et privée. Toutes les caisses d’assurance maladie sont organisées de manière privée, mais sont légalement tenues de proposer certains services. La souscription à une assurance de base (assurance maladie obligatoire) est obligatoire, une assurance complémentaire est facultative. Il n’existe pas d’assurance familiale gratuite comme en Allemagne. Pour les traitements, l’assureur couvre une partie des frais via ce que l’on appelle la franchise. En Allemagne, les traitements avec remboursement des frais sont possibles via le formulaire 106. Les cotisations d’assurance maladie sont indépendantes du revenu et varient selon les régions.

2e option : assurance maladie légale allemande

Le grand avantage de l’assurance maladie légale allemande est l’assurance familiale gratuite. Cela rend souvent le prix moins cher pour les familles avec enfants. Les cotisations dépendent du revenu jusqu’au plafond de cotisation (taux de cotisation 14,6 pour cent + cotisation supplémentaire), ce qui rend l’assurance maladie plus coûteuse, notamment pour les hauts revenus. L’assurance maladie ne couvre que les frais des soins médicaux standards ; les prestations supplémentaires doivent être payées par vous-même. Une couverture d’assurance complémentaire est ici possible en souscrivant à une assurance maladie complémentaire privée.

3e option : assurance maladie privée allemande

Dans l’assurance maladie privée, le niveau des prestations est généralement nettement plus élevé que dans l’assurance maladie légale. Les cotisations sont indépendantes des revenus et sont calculées en fonction du risque assuré. Il n’y a pas d’assurance familiale. Les assurés peuvent constituer leur propre couverture d’assurance selon leurs propres souhaits et ainsi influencer les primes. L’assurance maladie privée est souvent moins chère pour les jeunes célibataires disposant de bons revenus. Un inconvénient : il est difficile de revenir plus tard à l’assurance maladie légale.

Conseil : Pensez à l’assurance soins

En Suisse, il n’existe pas d’assurance dépendance obligatoire comme en Allemagne. Les frontaliers doivent donc veiller à disposer eux-mêmes d’une couverture de soins suffisante s’ils recourent à l’assurance maladie suisse.